Avocat violences conjugales Aurillac

Les victimes de violences conjugales restent très souvent enfermées dans un certain mutisme. La difficulté pour ces victimes est d’oser dénoncer leur « bourreau ».

Parfois, le conjoint est violent à l’égard de sa conjointe, mais également des enfants du couple. Le Cabinet SIRET a défendu une femme qui avait subi les coups de son conjoint depuis des années.

Son conjoint frappait également leurs enfants communs. Hélas, la mère de famille n’avait jamais trouvé le soutien nécessaire lui permettant « d’oser » déposer plainte contre son conjoint.

Un jour d’été, elle a enfin réussi à se soulever contre son conjoint, et à appeler les gendarmes. Le conjoint violent a été placé en garde à vue, puis placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec les victimes jusqu’à son procès. Le Tribunal Correctionnel a jugé cette personne récemment.

Le conjoint a été reconnu coupable de faits de violences commis à la fois sur ses enfants et sur sa conjointe. Le Tribunal Correctionnel a entendu la défense de la victime qui craignait surtout d’être « retrouvée » par son conjoint, et qu’il recommence. Une interdiction d’entrer en contact avec les victimes et d’apparaître aux abords de leur domicile a été ordonnée par le Tribunal.

La famille peut ainsi se sentir protégée puisque l’auteur des violences a interdiction de les approcher. Cette interdiction durera pendant deux ans. Si le prévenu ne respecte pas cette obligation, il sera incarcéré pour une durée de 1 an. C’est ce qu’on appelle le sursis avec mise à l’épreuve.

Au delà de cela, les victimes ont été reçues dans leur demande d’indemnisation puisque l’auteur a été condamné à leur verser la somme de 1.000 € chacune en réparation de leur préjudice moral, outre 800 € au titre de leurs frais d’avocat.