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Avocat infraction routière Aurillac
Très souvent, l’infraction de conduite sous l’emprise d’un état alcoolique est commise par un conducteur buvant de manière épisodique ou festive. Ce conducteur, bien assisté par un avocat expert en droit routier, obtiendra une décision appropriée à son cas et tirant la leçon de l’échec, ne récidivera pas.
Mais il arrive aussi que la conduite sous l’emprise d’un état alcoolique concerne un conducteur multirécidiviste, que certains pourraient considérer comme un buveur impénitent.
Et ce conducteur aura bien du mal à expliquer comment, après plusieurs condamnations, et malgré ces condamnations, il a pu recommencer…
Le Ministère Public et le Juge auront tendance à le sanctionner sévèrement, à prononcer de la prison ferme, pour que, enfin, il comprenne !
Or, ce conducteur peut être un alcoolique, c’est-à-dire une victime de la maladie alcoolique, une maladie chronique dont on ne guérit pas facilement mais qui peut débuter à tout âge de la vie.
Parce que l’alcool est un produit universel, et culturel, qui s’infiltre dans toutes les couches de la société et qui, par habitude (convivialité, alcoolisme mondain etc…) ou pour oublier les problèmes quotidiens ou cacher sa misère existentielle, peut devenir un compagnon fidèle…
Il convient de s’abstenir de tout jugement moral : ce n’est pas une tare, pas une faute, pas le fruit de l’hérédité. Il intéresse tous les types de population et toutes les classes de la société.
Cette maladie peut se définir par la perte de la liberté de s’abstenir de boisson alcoolisée, sans notion de produit ni de quantité.
L’envie de boire et irrépressible, plus forte que la volonté
Il nous est arrivé de défendre une femme qui, après le travail, s’arrête acheter une bouteille de whisky, puis, sur le bord de la route, jusqu’à une heure avancée de la nuit, alors que mari et enfants l’attendent , consomme la bouteille…
Ou un chauffeur routier, malade lui-même et malade des problèmes de ses proches, se met à pleurer et s’arrête le midi, acheter une bouteille puis roule, jusqu’à l’accident…
Ils étaient alcooliques, ils étaient malades
Sauf rares exceptions, ce n’est pas le malade qui diagnostique la maladie (« je ne suis pas alcoolique ») mais les autres, l’entourage.
Ce n’est pas le patient qui demande des soins. Alors, pour éviter ce fléau qu’est la conduite alcoolique, il faut s’attaquer au fléau qu’est l’alcoolisme.
Et aider le malade de l’alcool à se soigner
Ce ne sera pas facile, car la rechute fait partie du processus de guérison. Le déclic de la guérison peut venir après 1,3, 5,16 échecs, grâce à l’empathie et à la compréhension.
Dès lors, si vous ou un de vos proches, êtes dans cette situation presque sans issue de conduite alcoolique, en multi récidive, il convient que, devant le Tribunal, vous présentiez en toute transparence, un dossier reconnaissant l’alcoolisme, qui démontre qu’il s’agit d’une maladie, et que vous ou votre proche mettiez tout en œuvre pour que, accompagné par les proches, par une association d’anciens alcooliques , par un service d’Addictologie, et vous appuyant sur des cures hospitalière ou ambulatoire, vous démontriez que l’acte reproche est la conséquence d’une maladie, en soins, et non la preuve d’une volonté réitérée d’enfreindre la loi et de provoquer des drames humains .
Seul un avocat à votre écoute, Expert du code de la route et habitué des Tribunaux Correctionnels saura vous aider à vous préparer à cette épreuve.
Attentif à votre problème, tout en étant garant de l’ordre public, le Ministère Public et le Juge trouveront alors la sanction adaptée qui vous permettra de prendre le chemin de la liberté de choisir de ne pas boire, le chemin de votre guérison…
Prenez toujours attache près d’un cabinet spécialisé disposant d’une ancienneté et d’une expérience lui permettant de vous conseiller efficacement.